L’adoption de l’IDS entraîne une modification radicale de la gestion des exigences BIM. En convertissant les spécifications ambiguës en contraintes techniques exécutables via XML, ce standard permet une plus grande automatisation dans le flux de travail dédié à la validation des modèles IFC. Les bénéfices sont immédiats : réduction des non-conformités tardives, contrôles qualité automatisés, et constitution de bibliothèques de spécifications réutilisables.
L’architecture modulaire de l’IDS, avec ses mécanismes de restriction précis et ses six types de facettes, offre une flexibilité remarquable pour adapter les validations aux besoins métiers spécifiques. Les maîtres d’ouvrage disposent d’un outil objectif de vérification des livrables numériques, tandis que les équipes projet bénéficient d’un cadre clair dès la conception.
Ainsi, cette standardisation renforce la confiance dans les informations échangées et réduit considérablement les risques contractuels.